Sensibilisée aux fleurs de Bach durant ma pratique officinale et mon diplôme de Naturopathe-Heilpraktiker, j’ai pu constater la subtilité des élixirs floraux, au même titre que les huiles essentielles utilisées en olfactif ou sur des points spécifiques. Sans être une spécialiste des fleurs de Bach, je les utilise volontiers dans ma pratique, lorsque je les juge à juste titre appropriées à un état d’être.
Qui était Edward Bach ?
Après des études de médecine, spécialisé en chirurgie et en immunologie (fin XIXè), le Dr Bach intégra l’hôpital homéopathique de Londres après la 1ere guerre mondiale, où il se passionna par la médecine d’Hahnemann (le père de l’homéopathie), alors en plein essor. Fort du concept homéopathique visant à respecter 3 règles fondamentales que sont :
- le principe de similitude selon lequel un remède est efficace s’il a la capacité de reproduire artificiellement la maladie,
- la dilution pour enlever la toxicité des remèdes,
- la dynamisation pour potentialiser l’effet du remède,
Bach choisira ses plantes selon leur langage ou leur signature, c’est à dire leur correspondance à un état émotionnel ou pathologique (similitude), puis il préparera les Elixirs floraux, après infusions de plantes dans de l’eau de source au soleil (dynamisation) et dilution de l’élixir floral obtenu dans de très fortes dilutions d’alcool.
Les fleurs de Bach (39 remèdes de base) sont donc très utiles pour libérer les états émotionnels négatifs et complémentaires de la phyto-aromathérapie ou de la gemmothérapie, qui traiteront davantage l’aspect psychique et physique, bien que les huiles essentielles aient aussi toutes leurs places pour travailler sur les émotions.